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Comme je le disais, notre chauffeur-guide de Kiwi Experience a fini par arriver et on a tous embarqué dans le bus pour partir de l'endroit où on l'attendait, à savoir le parking d'une télécabine permettant d'aller faire du mountain bike ou de la luge sur roues.
Nous traversons Rotorua avec quelques commentaires de notre guide. La ville est très étonnante puisque construite sur une zone à forte activité géothermique. Historiquement, les premiers habitants se sont installés ici puisqu'ils utilisaient les sources d'eau chaude et autres boues glou-glouttantes pour cuire leurs casse-croûtes. La ville s'est étendue depuis des dizaines d'années et aujourd'hui certains résidents ont carrément des trucs bizarres qui se passent dans leur jardin. C'est en effet pas rare d'y voir des tuyaux sortir du sol et évacuer quelques mètres plus haut les fumées aux odeur nauséabondes provenant d'un sous-sol aussi actif que le cul de Misou-Mizou.
Ah oui, parce qu'il faut être très clair : toute la ville sent l'oeuf pourri, très fortement dans certains quartiers. Faut aimer ! Moi j'ai limite apprécié parce que ça m'a tout de suite rappelé mon superbe séjour à Yellowstone d'il y a quelques années.
Le bus se dirige vers le visitor center du Tamaka Maori Village, une grosse attraction locale apparemment élue par TripAdvisor comme une des "Top 10 Experience in the World". D'après ce que j'ai compris ça consiste en un repas maori traditionnel avec quelques explications sur leur culture, des chants, des danses, des jeux et en option la possibilité de pieuter sur place. La plupart des passagers de Kiwi Experience s'étaient inscrits, moi pas, d'une part parce que j'avais l'impression que ça sentait pas mal l'attrape-touristes et d'autre part parce que j'aurai droit quelques jours plus tard à une nuit chez des Maoris avec à peu près le même programme, le tout intégré à mon itinéraire avec Stray.
Les co-voyageurs vont donc faire leur check-in (pardon, leur chick-en) au visitor center, ce qui prend beaucoup de temps, puis le bus redémarre en direction de l'hôtel partenaire de Kiwi Experience, à savoir celui de la chaîne Base. Moi j'ai préféré l'hôtel juste en face, un YHA comme à Auckland, sur lequel j'ai un rabais grâce à ma carte de membre de Hostelling International.
Un chick-en plus tard, ayant perdu tout le reste du groupe dans l'affaire, je m'en vais seul à la découverte du grand parc situé juste en face, le Kuirau Park.
D'entrée de jeu je tombe sur la faune cui-cuitesque locale. Pas pu vous enregistrer son cri par contre, je n'avais pas de faune-ographe sous la main.
Un lac qui a l'air plus ou moins normal...
... puis un plan d'eau qui semble l'être beaucoup moins !
Ca m'avait vraiment manqué les étendues d'eau qui fument et qui puent depuis ma visite à Yellowstone. Ca tombe bien, je vais être servi durant les jours à venir !
Par exemple, voilà encore de l'eau qui fume et qui pue. Lac-alité des mes descriptions vous sidère, non ?
Mieux encore, une marre à boue (rien à voir avec l'oiseau).
Pour varier un peu histoire de ne pas en avoir marre (...), en voilà une à la jolie couleur trouble.
Par ici l'activité géothermique a l'air un peu plus calme, même si ça invite pas spécialement à la baignade.
Et là la boue s'est asséchée...
...mais il suffit de marcher un petit boue pour retrouver une marmite bien glou-glouttante.
J'ai encore boue-gé de quelques mètres pour passer au bassin suivant.
Passons au clou du spectacle au nord du parc, un grand lac aux eaux claires et vraisemblablement très chaudes puisque ce sont celles qui fument le plus de tout le parc.
Etonnant paysage mi-lunaire mi-aquatique...
Lac-ouleur est vraiment photogénique en tout cas !
Les branches mortes sur les rives donnent une petite ambiance lugubre. C'est un avertissement de danger, au cas où ça t'aurait branché de te baigner !
Le sens du vent fait que la fumée (ou plutôt la vapeur, je sais pas pourquoi je dis toujours fumée, à tort) est plus visible depuis l'autre rive, où je me trouve désormais. Là on a vraiment les yeux rivés dessus.
La légende dit qu'à l'origine une femme du coin faisait tranquillement trempette dans ce lac parfaitement paisible lorsqu'elle a été entraînée dans ses profondeurs par une créature mystique pour ne plus jamais refaire surface. Fâchés, les dieux ont rien trouvé de mieux pour se venger que de faire bouillir le lac. Ca sent un peu la solution de facilité tout ça !
C'est vraiment très joli mais ça peut aussi être assez dangereux. En 2001, la zone s'est réveillée et un geyser s'est mis pendant quelques temps à projeter des débris de la taille de ballons de foot à une dizaine de mètres de haut.
La rive nord propose un contraste coloré très charmant. Clic, clac, Ko-lak.
Je n'avais pas de pH-mètre sur moi, donc je ne peux pas vous donner lac-idité de l'eau.
Impossible de finir le tour du lac puisque la passerelle que vous voyez en arrière-plan a été un peu submergée. La montée des eaux est des-eaulée pour ce petit contretemps.
Je contourne donc l'obstacle ce qui me permet au passage d'avoir un dernier point de vue un peu plus lointain sur le lac.
Je sors alors du Kuirau Park et part en direction de l'est jusqu'à rejoindre le War Memorial Park qui borde lui un autre lac, légèrement plus grand ; en effet, le Lake Rotorua est le deuxième plus étendu de l'île du nord de la Nouvelle-Zélande.
Au centre, Mokoia Island, île sacrée pour les Maoris et également sanctuaire pour oiseaux.
Croisières ou tours en hydravion, tout est possible par ici. Hélac, je n'aurai pas le temps de tout faire.
Je pourrais continuer mon chemin le long d'un bout de terre qui s'avance dans le lac, mais non, à la place je décide de couper à travers la ville pour rejoindre les Government Gardens, où de nouvelles curiosités géothermiques m'attendent...
Des questions ou remarques ? Je peux vous aider sur un point de l'organisation de votre propre voyage ? N'hésitez pas à utiliser le champ commentaires ci-dessous, je vous répondrai avec plaisir !
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